L’apprentissage peut-il créer une dépendance ?

L’internet peut être addictif. Les gens commenceraient une recherche rapide sur un sujet intéressant, continueraient à lire et se retrouveraient à lire de plus en plus sur des sujets totalement différents de celui qui a piqué leur intérêt. C’est comme jouer à un jeu vidéo et la plupart d’entre nous peuvent s’y reconnaître. Une fois que nous avons commencé à jouer les premières étapes du jeu, nous progressons et finissons par terminer l’histoire du jeu. C’est une dépendance. Mettez maintenant cela dans la perspective de l’apprentissage : lire et étudier des sujets qui deviennent de plus en plus profonds, jusqu’à ce que cela devienne addictif.

Les enseignants peuvent s’inspirer d’éléments utiles des jeux vidéo et les intégrer à leurs cours. Ce qui nous amène à la discussion sur la gamification. Oui, ce mot omniprésent que j’aimerais baragouiner encore et encore parce qu’il est tout simplement logique. Pourquoi ne pas gamifier le cours et intégrer des missions et des objectifs, ainsi que des missions secondaires qui influent sur la progression du jeu ? Et pourquoi ne pas inclure également des bonus, des points et des éléments à débloquer pour chaque objectif rempli ? 

 

Comment ça marche ?

Les grandes franchises de jeux comme Call of Duty, NBA 2K et Grand Theft Auto ont toutes un système de récompenses qui incite les joueurs à revenir et à débloquer des objets et des secrets supplémentaires. Appliquez cela dans l’apprentissage. Par exemple, un étudiant en statistiques qui a terminé une mission avant l’heure recevra peut-être une récompense qui pourrait être un raccourci pour résoudre les problèmes de régression.

Ne perdez pas de vue, cependant, que l’apprentissage ne consiste pas à se concentrer sur les objectifs. Il s’agit du processus d’apprentissage. Je me souviens de quelques étudiants qui s’inquiétaient trop des examens finaux et des notes. Cela n’a tout simplement aucun sens. Bien sûr, surveiller l’objectif d’obtenir de bonnes notes est une chose, mais garder le cap sur ce que l’on apprend en est une autre. Les étudiants accordent trop d’importance à la finalité de l’apprentissage et c’est ce qui leur fait détester l’apprentissage. Les enseignants, quant à eux, peuvent mettre l’accent sur le processus d’apprentissage en suivant les progrès des élèves sur une base quotidienne, hebdomadaire et/ou mensuelle. Cela est motivant et gratifiant pour les élèves, car ils peuvent voir comment ils se débrouillent en classe et quelle ligne de conduite ils doivent suivre pour améliorer leurs progrès.

Il faut également encourager les élèves à explorer au-delà de leur zone de confort et au-delà de ce qu’ils apprennent.

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